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Florence, SC, USA - 21 Février 2020 - Test

Florence, le 21 Février 2020,

Il fut d’abord une échéance, en Novembre, lors des journées de recrutement de la NASCAR Whelen Euro Series. puis une rencontre, puis l’histoire d’une collaboration, fruit d’une rencontre et de plusieurs autres rencontres qui m’ont mené droit vers la Caroline du Sud !

Monter dans une voiture Américaine, c’est monter dans une voiture pour aller vite… Sans forcément se poser la question de savoir si le pilotage sera des plus confortables.

Le circuit est comme j’imaginais les Short tracks américains : caractériel et d’humeur plutôt irrégulière… Très peu de ligne droite et beaucoup de virage et de grosses différences dans les transitions ligne droite/virage.

Je me sens à l’aise dans le virage 3&4, plat et arrondi mais le freinage du virage 1&2 est beaucoup plus brusque et la différence d’inclinaison en entrée de virage est plus violente. Le circuit de Florence est ouvert sur une forêt magnifique… Mais je ne suis pas là pour explorer la faune et la flore de Caroline du Sud, ni faire connaissance avec quelques cognassiers aussi majestueux que inquiétants… Je sais qu’ils m’accueilleraient à branches ouvertes en cas d’oubli…

Je me laisse surprendre par les réactions vives de la voiture lors des premiers tours. La Late Model que je conduis refusera d’abord de se livrer entièrement mais Mr. Cox, propriétaire de la voiture effectuera quelques modifications et changera notamment un réglage lié au câble d’accélérateur pour la libérer. Je profite de ce changement pour pouvoir rentrer plus fort dans les virages, la voiture est plus stable et l’accélérateur répond mieux sans temps mort. Oublié les brèves appréhensions de l’appel de la forêt,  je me concentre car le comportement de la voiture est impressionnant. Un pur bonheur.

Le circuit est « vert », sans aucun grip et les conditions avec un vent glacial sont un os de plus. Une piste très froide…. Et à chaque nouvelle session, c’est le même procédé : faire monter le moteur en température et chauffer les pneus en zig-zagant de droite…. A gauche… A droite… A gauche… Je n’ai jamais autant tourné à droite, même en Europe, et les souvenirs de mon petit déjeuner pris à Shoney’s le matin même sont présents et pressants…  Je préfère largement avancer droit.

Depuis que je roule, j’ai l’habitude de contraindre la voiture pour qu’elle fasse ce que je lui dit. Là, avec cette Late Model, stické Camaro, c’est tout le contraire. Elle fait déjà tout toute seul et je dois l’accompagner. C’est surprenant et cela demande beaucoup plus de patience. Il faut être moins précipité, plus posé dans ses gestes pour ne pas brusquer une voiture aux réactions naturelles déjà vives, au risque de casser son rythme et perdre l’équilibre précaire d’un tour rapide ! Cpeendant, il faut être à l’arrache dans ses intentions pour ne pas s’endormir et se laisser surprendre par l’apparente facilité d’une voiture doté de son propre libre arbitre!!! C’est contre-intuitif pour moi qui suit tout le contraire, posé dans ma tête et à l’arrache dans mes gestes.

C’est un bonheur et la découverte d’une situation différente m’a ravi et la fin de cette journée arrive beaucoup trop vite. Résultats positifs me dira Mr Cox. J'acquiesce content et si heureux d’être aux Etats-Unis. Le bilan est que je roule vite et sans sortie de piste, ce qui a l’air d’être un exploit !...

Le 22 Février, je retrouve la ville de Charlotte qui n’a pas changé depuis ma toute première venue en 2017… Après un petit détour par Concord, je ne passe pas très loin de Mooresville, et je me rappelle que c’est un 22 Février que Dale Earnhardt a été inhumé dans cette même ville. Il est cependant déjà l’heure de se rendre à l’aéroport pour revenir en Europe, content des bases conclues dans ce pays ou je me sens si bien.

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